En Chine, la répression religieuse du Parti communiste s’étend désormais aux enfants issus de familles musulmanes. Depuis 2016, le président Xi Jinping a intensifié sa campagne de « sinisation » pour éliminer toutes les influences étrangères et subversives. Cette politique de contrôle strict est particulièrement évidente dans les efforts visant à éloigner la jeunesse musulmane de la foi islamique, selon le magazine Geo.

En mars 2024, le bureau des affaires ethniques et religieuses de la préfecture de Yuxi a ordonné aux autorités locales de « surveiller la participation des mineurs au jeûne et à d’autres activités religieuses ». Ce contrôle impliquait également l’introduction d’enseignants Han dans les madrasas pour laïciser l’éducation islamique.

Ce n’est pas la première fois que le PCC cible la communauté musulmane. Depuis plusieurs années, les Ouïghours, groupe ethnique turcophone et majoritairement musulman, font face à une intense répression au Xinjiang. Accusé de génocide et de crimes contre l’humanité, le régime chinois a mis en place des « camps de rééducation » (camps de concentration), des systèmes de surveillance de masse et des pratiques de stérilisation forcée des femmes ouïghoures.

De plus, des commissariats de police destinés à contrôler la population du Xinjiang sont mis en place dans d’autres régions comptant d’importantes minorités musulmanes, comme le Gansu et le Qinghai.